Georges COUPARD
1889-1975
Bien que n'étant pas natif de Lissey, Georges Coupard était très attaché au village. A ce titre, il mérite, de faire partie des personnalités marquantes de celui-ci.
Né à Sartilly (Manche), le 16 septembre 1889, fils d’un petit armateur de Terre-Neuve, G. Coupard est orphelin de père à 4 ans.
Après l’école primaire, il poursuit ses études dans une institution privée normande.
Ayant effectué son service militaire vers 1910 dans un bureau d’Etat-major, il est appelé à la mobilisation de 1914, comme brancardier des services sanitaires de l’Armée.
Après l’armistice, il enseigne le français et l’histoire au Raincy, Pithiviers, Bourgueil.
En 1929, il épouse une lorraine, Marie-Thérèse de la Droitte (qui compte parmi ses ancêtres : F.E. Péchenard, notaire et ancien maire de Lissey de 1867 à 1884 ; Pierre-Charles Lespine, et Nicolas-Michel Lespine, tous deux maires de Verdun, respectivement en 1793/1794 et de 1837 à 1843), institutrice (à l’école des filles de Hagondange à compter de 1931) avec qui il aura 4 enfants : Marie-Odile Lambotte-Coupard, domiciliée à Ecurey-en-Verdunois, Michel-Pair, François-Claude, et enfin Brigitte Aubry-Coupard (qui sera à son tour enseignante à Hagondange durant 29 ans)
Après son mariage, G. Coupard entre dans l’enseignement public en Moselle : à Talange en 1929 ; il obtient son certificat d’aptitude pédagogique en 1930. Il enseigne ensuite à Hagondange : à la cité, rue Wilson (1930), à la Ballastière (1931), à l’ancien Hôtel de ville (1935). Après avoir été replié en Charentes –Maritimes de 1940 à 1945, il enseigne à l’école Paul Verlaine en octobre 1946.
Il prend sa retraite en septembre 1950 à Hagondange. Il exerce de nombreuses activités associatives et extra-professionnelles.
En 1920, représentant de la Champagne près du Saint Siège au Comité de réparation nationale envers Jeanne d’Arc, il est délégué à Rome lors de la canonisation de l’héroïne.
En 1923, il écrit un ouvrage régionaliste sur l’Abbaye de Bourgueil (réédité en 2004), qui lui vaut une distinction au Vatican
Georges Coupard adhère à la société des Gens de Lettres.
Il œuvre activement au sein du « Souvenir Français » (plaque apposée en 1956 dans le Parc Municipal de Hagondange, en hommage à l’héroïne lorraine).
Amateur d’histoire locale, d'héraldique et de généalogie, il réalise les blasons des villes de Hagondange (1958), Talange, Mondelange, Richemont et effectue des recherches sur les descendants de la famille d’Arc.
Ecartelé Au 1 : de gueules au dextrochère de carnation, vêtu d’azur, mouvant d’un nuage d’argent tenant une épée haute du même, garnie d’or et accostée de deux cailloux d’or Au 2 : burelé d’argent et d’azur de dix pièces, au lion de gueules brochant, armé, lampassé et couronné d’or, la queue passée en sautoir. Au 3 : d’argent à la fasce ondée d’azur, à une tour de guet de gueules, crénelées, ajourée d’argent et maçonnée de sable, brochante. Au 4 : de gueules à trois fers à cheval d’or cloués de sable, deux en chef, un en pointe, à la fasce d’or accostée de deux cotices d’argent.
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En remerciement, la ville de Hagondange lui consacre une rue, « Rue Georges Coupard », le 17 octobre 1996.
Avec son épouse, il œuvre dans le mouvement des scouts et des guides de France.
Cinquante années durant, il est hospitalier de Lourdes (accompagnateur brancardier) et récompensé à ce titre par une distinction honorifique décernée par la nonciature de Paris.
Il décède, à Hagondange, le 18 février 1975 et repose à Ecurey-en-Verdunois au côté de son épouse.
Homèlie Georges COUPARD |
Ci-dessous, les armes de Georges Coupard
D'après Marie-Odile Lambotte-Coupard
Commentaires (2)
1. coupard 21/09/2012
très sympa cette page sur la vie de mon grand-père .
2. Coupard Gilles-Etienne 27/06/2015
J'ai bien apprécié de découvrir quelques points de la vie du père de papa. Ca nous rapproche, nous qui sommes aux 4 coins de la France dont moi entre Grenoble et Chambéry ( Allevard les Bains, 38 ). Je ne savais pas qu'il avait une rue à Hagondange, de même que la réalisation du blason de la ville d'Hagondange et d'autres éléments de sa vie.
Sauvegarder la mémoire de la Famille est important, pour nous tous.
Merci encore.